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« Le coronavirus a créé une distanciation, un égocentrisme, une peur de l’autre. Il est temps pour l’église de vivre l’hospitalité, en invitant les personnes en difficulté et les marginaux qui nous entourent », a déclaré Najla Kassab, présidente de la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER), dans une présentation ce week-end.

Elle s’est exprimée lors du synode de l’Union des Églises Protestantes d’Alsace et de Lorraine, un membre de la CMER, issu en 2006 de l’union de l’Église réformée et de l’Eglise luthérienne d’Alsace et de Lorraine.

« L’Église est appelée à l’hospitalité pour créer de nouveaux espaces où nous sommes renouvelés par l’hospitalité, où nous osons être dans un nouvel espace, où nous acceptons l’invitation à la table dressée par Dieu, et où l’invité et celui qui invite sont tous deux transformés à nouveau », a-t-elle déclaré.

« Aujourd’hui, le monde est menacé par des attitudes radicales. L’hospitalité est un moyen de guérir le monde du radicalisme. Permettre une nouvelle rencontre de l’humanité en dehors des notions telles que nous sommes les bons et vous êtes les méchants, mais plutôt nous rencontrer pour apprendre davantage les uns des autres sur la façon dont nous pouvons être de meilleurs êtres humains qui ont besoin d’apprendre quotidiennement comment aimer notre prochain », a-t-elle déclaré. Kassab, Seyboldt, and Gateuille

Mme Kassab a également prononcé un message lors du service d’installation du nouveau conseil synodal de l’Église (photo ci-dessus, avec Mme Kassab et le président de l’Église, Christian Krieger, au milieu). M. Krieger est également président de la Conférence des Eglises européennes.

Avant de participer au synode de Strasbourg, Mme Kassab a rencontré, vendredi 24 septembre à Paris, Emmanuelle Seyboldt et Claire Sixt Gateuille, respectivement présidente et responsable des relations internationales de l’Eglise Protestante Unie de France, membre de la CMER issue en 2012 de l’union de l’Eglise Réformée de France et de l’Eglise Evangélique Luthérienne de France.

Elles ont discuté du travail de la CMER et de ses églises membres, notamment de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les communautés locales. Mme Kassab a noté que la pandémie a eu un impact sur notre capacité à nous réjouir. L’église est appelée à être un lieu de joie et un lieu de guérison, un lieu où trouver la paix, a-t-elle dit.

Mme Kassab a également rencontré des responsables de l’Action Chrétienne en Orient, une association missionnaire protestante qui entretient des relations avec des églises et des organisations chrétiennes au Moyen-Orient.

Photos avec l’aimable autorisation et le droit d’auteur de l’UEPAL et de l’EPUF ; utilisées avec permission.