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L’Eglise Presbytérienne Evangélique en Egypte s’est rendu compte d’un fossé grandissant qui sépare les chrétiens des musulmans. Rejet, accusations, préjugés, manque de coopération et haine ont tous contribué à réduire l’acceptation mutuelle.

Le conseil pour les relations œcuméniques et internationales de l’Eglise Presbytérienne Evangélique en Egypte a voulu contrecarrer cette tendance. Il décida que la meilleure façon de le faire, était d’inviter les gens à se rencontrer, ce qui donnerait aux individus l’occasion d’apprendre les uns des autres.

Pour garantir le succès du projet le conseil commença par une formation et des dialogues en divers domaines afin de développer les compétences nécessaires à une communication effective.

Le conseil organisa aussi de fréquents dialogues islamo-chrétiens pour encourager la compréhension réciproque, le respect, la paix et la cohésion sociale. En outre, les dialogues œcuméniques réunissent l’église orthodoxe, catholique et protestante. 980x520-PF-EgyptReligionAndState

En janvier 2014, le conseil célébra la fête de Noel copte au temple évangélique d’El Mokattam, où chrétiens et musulmans se sont réunis pour parler de la signification et de l’importance de Noel.

En février 2014, un séminaire intitulé « Le rôle de la femme dans l’église évangélique copte et l’ordination des femmes du point de vue culturel et social » a eu lieu au Séminaire Evangélique de Théologie.

Cet évènement a souligné le rôle des femmes et leur place dans la société égyptienne et dans l’Eglise Presbytérienne Evangélique, en particulier. Un participant remarqua : « le rôle des femmes est très important et beaucoup dépend de leur détermination à faire avancer les choses en vue d’une amélioration de la vie sociale. »

En mars 2014, le conseil lança une série de conférences islamo-chrétiennes commençant au Caire par le thème des relations entre l’état et la religion. Deux conférences suivirent que les participants ont trouvées utiles pour mieux apprendre les uns des autres.

« J’ai trouvé que nous avions beaucoup de choses en commun entre nous, » dit un des participants, « alors qu’avant j’insistais surtout sur les différences. »
Un autre participant ajouta: « Cela m’a montré un chemin qui nous laisse travailler ensemble à construire notre société. »

Par ces conférences les gens ont appris à mieux se comprendre, à s’écouter les uns les autres et à accepter leurs différences, ce qui les rend capables d’agir ensemble.

« Je pensais que les discussions entre chrétiens et musulmans créeraient encore plus de conflits, or j’ai découvert, que l’inverse se passait, parce que la compréhension d’autrui élargit notre façon de penser et stimule notre foi, » explique un participant.

Le conseil a l’intention d’inclure d’autres groupes dans les rencontres, d’établir de nouveaux groupes de travail pour faciliter le dialogue sur des sujets communs, pour mettre en œuvre différents projets communautaires et organiser des séminaires pour développer le leadership des femmes.

Nous sommes convaincus que nous aurons un meilleur climat de coopération, de tolérance et de développement social si nous surmontons nos différences et apprenons à mieux comprendre les différents groupes religieux tant musulmans que chrétiens, » explique Phil Tharwat Kades, le président du conseil.

Les demandes de subvention adressées au Fonds de partenariat sont toujours les bienvenues, notamment de la part des églises membres n’ayant jamais postulé. Les subventions sont limitées à 25 000 € et l’aide d’urgence à 7 500 €. Pour de plus amples détails sur la procédure, visitez le wcrc.ch/mission/partnership-fund ou écrivez au partnership.fund@wcrc.eu.