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Dans un monde confronté à une escalade des inégalités et à des crises environnementales, les Eglises s’engagent en faveur de systèmes économiques ancrés dans la justice et la durabilité. Du 18 au 29 août 2025, l’Ecole oecuménique sur la gouvernance, l’économie et la gestion pour une économie de la vie (Ecole GEM) réunira 20 dirigeants d’Eglises actuels et émergents à Séoul, en Corée du Sud (lieu à confirmer). Ce programme transformateur vise à donner aux Eglises les moyens de façonner des systèmes économiques et financiers qui répondent aux besoins humains et protègent la planète.

Organisée en collaboration par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER), le Conseil œcuménique des Eglises (COE), la Fédération luthérienne mondiale (FLM), le Conseil méthodiste mondial (CMM) et le Conseil pour la mission mondiale (CMC), l’Ecole GEM fait partie de l’initiative œcuménique Nouvelle architecture financière et économique internationale (NIFEA).

L’initiative NIFEA cherche à réimaginer les systèmes économiques mondiaux en les alignant sur des valeurs éthiques, théologiques et écologiques. Elle se concentre sur la lutte contre les injustices systémiques, notamment l’inégalité économique et la dégradation écologique, tout en plaidant pour l’équité, la durabilité et l’inclusion dans les structures financières mondiales.

« La voix des Eglises a été mise à l’écart dans l’élaboration des politiques économiques, laissant peu de place aux perspectives éthiques et théologiques », a déclaré Philip Vinod Peacock, secrétaire exécutif pour la justice et le témoignage à la CMER. « Grâce à l’école GEM, nous donnons aux responsables les connaissances et les outils nécessaires pour s’engager de manière significative et plaider en faveur d’une ‘économie de la vie’ qui cherche à étoffer les liens entre la foi, les systèmes économiques et l’environnement », a-t-il ajouté.

Une plateforme pour le changement

Le programme de 10 jours de l’école GEM intègre la théologie, l’éthique et l’économie, encourageant les perspectives interdisciplinaires et la collaboration intergénérationnelle. Les participants pourront

Explorer les racines théologiques de la justice économique.

Analyser les cadres économiques traditionnels et alternatifs, y compris les approches écologiques et féministes.

Développer des stratégies pour la défense des intérêts de l’Eglise dans les systèmes économiques mondiaux.

Le programme s’appuie sur des documents oecuméniques clés, notamment

  • La Confession d’Accra, qui considère le système économique comme une question de foi et désigne le capitalisme néolibéral comme étant au cœur de l’inégalité économique et de la catastrophe écologique. Elle appelle les chrétiens concernés à se détourner de l’injustice et à se tourner vers un Dieu de vie.
  • La déclaration de São Paulo, qui appelle à une transformation fondamentale des systèmes financiers internationaux afin de donner la priorité à la justice et à la durabilité. Elle identifie les défis posés par les structures économiques néolibérales et propose des mesures audacieuses pour créer des systèmes équitables qui servent le bien commun.

Appel à candidatures

Les responsables d’églises et les militants sont invités à poser leur candidature. Les critères sont les suivants

Expertise académique ou professionnelle en théologie, économie ou sciences sociales.

Au moins cinq ans d’expérience en tant que dirigeant (exemption pour les jeunes de moins de 30 ans).

Engagement manifeste en faveur de la justice socio-économique et écologique.

Avoir reçu l’aval d’une église ou d’une organisation œcuménique.

Détails et délais

Informations sur les contacts

Pour toute demande de renseignements, veuillez contacter

  • Athena Peralta (COE) : Athena.Peralta@wcc-coe.org
  • Philip Peacock (WCRC) : Philip.Peacock@wcrc.eu

Ensemble, réimaginons l’économie mondiale pour la justice et la durabilité.

Traduction assurée par DeepL