En tant que chrétiens réformés, nous croyons que Dieu ne se contente pas de nous appeler, mais qu’il nous envoie dans le monde, en mission, et souvent vers l’inconnu. La question qui reste n’est pas de savoir si Dieu nous appelle, mais comment nous sommes prêts à répondre. Allons-nous nous accrocher à la sécurité de ce qui nous est familier ? Ou allons-nous sortir de notre zone de confort pour devenir des agents de l’œuvre transformatrice de Dieu ?
Certains préfèrent la stabilité dans le ministère, un cadre offrant une sécurité financière, une prévisibilité et même un certain prestige. Mais l’appel de Dieu répond rarement à notre désir de confort. Les Écritures nous montrent à maintes reprises que ceux qui ont vraiment dit « oui » à Dieu ont été appelés à quitter leur environnement familier pour une transformation radicale.
Cette période de Pâques apporte une nouvelle clarté à cette vérité. Pâques n’est pas seulement une question de résurrection ; c’est aussi une question de courage, d’abandon et de pouvoir des nouveaux départs. Pensez à Marie-Madeleine, la première à proclamer le Christ ressuscité, chargée de transmettre le message le plus important de l’histoire. Pensez aux disciples qui, malgré la peur et l’incertitude, ont continué à répandre l’Évangile à travers le monde. La résurrection a bouleversé les attentes et propulsé des gens ordinaires dans un ministère extraordinaire.
D’Abraham et Sarah à Moïse, Ruth, Isaïe, Paul et Timothée, aucun n’a été appelé à rester immobile. Chacun a laissé quelque chose derrière lui. Chacun s’est lancé dans l’inconnu. Et ce faisant, chacun est devenu un instrument de la transformation de Dieu. Ce même appel résonne aujourd’hui.
En décembre 1998, le révérend Setri Nyomi, théologien et pasteur réformé, a appris que l’Alliance réformée mondiale (ARM) recherchait un nouveau secrétaire général. Ce poste offrait à la fois des opportunités et d’immenses responsabilités, puisqu’il consistait à servir plus de 200 Églises membres dans plus de 100 pays. Bien que profondément respectueux de l’héritage de l’ARM, son instinct initial était de ne pas postuler, mais de prier pour que quelqu’un d’autre, quelqu’un « comme Russel Botman d’Afrique du Sud », soit choisi.
Mais à mesure que la prière se poursuivait, l’Esprit continuait à le pousser. Il devint clair que l’appel ne s’adressait pas à quelqu’un d’autre. Il était personnel.
Malgré ses hésitations, il posa sa candidature. Et en juillet 1999, la réponse était claire : le révérend Setri Nyomi avait été nommé secrétaire général.
Ce « oui » a marqué le début d’un parcours de foi qui a duré 14 ans et demi. Ce fut une mission pleine de défis et de joie, de transformation et de travail d’équipe. Cela signifiait marcher aux côtés des Églises du monde entier, discerner ensemble la volonté de Dieu et répondre avec audace aux questions de justice, d’unité et de témoignage.
De la Confession d’Accra à l’union de la WARC et de la REC au sein de la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER), la mission a porté ses fruits. La justice pour les opprimés économiquement, pour les femmes et pour les communautés marginalisées sur le plan racial est restée au cœur du mouvement. Même au milieu des difficultés financières et des réalités mondiales en mutation, la vision est restée forte.
Avec le recul, ce n’était pas un parcours facile, mais il était passionnant. C’était une vie de résurrection : avancer dans la foi, faire confiance à Dieu au-delà de ce qui était visible et être témoin de la transformation en cours.
Et maintenant, en cette période de Pâques, le flambeau est à nouveau passé. La CMER est à la recherche de son prochain secrétaire général. Dans un monde encore sous le choc des effets de la COVID-19 et aux prises avec les inégalités, les conflits et la crise climatique, cet appel ne pourrait être plus opportun.
Dieu vous appelle-t-il, vous ou quelqu’un de votre entourage, à cette tâche ? Cela peut signifier renoncer à la sécurité, à un statut ou à un rôle que vous avez appris à aimer. Mais cela signifie aussi entrer dans la vie de résurrection, dans une mission qui a du sens, un ministère qui transforme et un service qui résonne au-delà de votre vie.
Comme nous le rappelle Pâques, une nouvelle vie commence lorsque nous abandonnons quelque chose. Lorsque, comme Marie au tombeau, nous disons « oui » à l’inattendu. Lorsque nous nous levons avec le Christ et portons le message d’espoir à un monde dans le besoin.
Alors priez. Réfléchissez. Soyez ouvert. Cliquez sur ce lien et découvrez la recherche du secrétaire général. Que cette saison de résurrection vous inspire à répondre : « Je suis le serviteur du Seigneur. Je suis disponible pour faire ce que Dieu m’a appelé à faire. » (Traduction fournie par DeepL)