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Debout sur les marches historiques où Nelson Mandela a salué les médias lors de sa première matinée en homme libre il y a 27 ans, l’archevêque Thabo Makgoba a déclaré et réaffirmé son soutien à la campagne de GRAPE pour un revenu de base universel garanti (UBIG) en signant l’engagement et en affirmant l’engagement de l’Église anglicane.

L’ampleur et la complexité du système économique inéquitable, associées à l’aggravation de la crise climatique, exigent un changement de paradigme. C’est pourquoi un plaidoyer significatif est plus que jamais nécessaire. Comme l’affirme la Confession d’Accra, « les signes des temps sont devenus plus alarmants et doivent être interprétés ». Ainsi, la Communion mondiale d’Églises réformées a imaginé le programme GRAPE pour accompagner ses Églises membres dans la lutte contre les causes profondes de l’injustice systémique et des crises écologiques, tout en réaffirmant son engagement en faveur d’approches concrètes et fondées sur la foi, impulsées localement, et en plaçant les Églises aux commandes de ces actions.

« Il est très important que l’archevêque de l’Église anglicane sud-africaine, qui a depuis longtemps joué un rôle prophétique en disant la vérité au pouvoir et en dénonçant les injustices, ait approuvé et se soit associé aux Églises membres de la Communion mondiale d’Églises réformées en Afrique du Sud dans leur marche vers la défense d’un revenu minimum universel garanti, » a déclaré Muna Nassar, secrétaire exécutive pour la mission et le plaidoyer à la CMER.

L’Afrique du Sud continue de connaître des taux de pauvreté extrêmement élevés, avec 25,2 % des Sud-Africains vivant en dessous du seuil de pauvreté alimentaire de 760 rands par mois et incapables de satisfaire leurs besoins nutritionnels de base. La hausse du coût de la vie aggrave encore cette situation.

La campagne pour un revenu minimum garanti (Universal Basic Income Guarantee, UBIG) vise à obtenir un engagement du gouvernement sud-africain à garantir à chacun un niveau de revenu minimum pour satisfaire ses besoins fondamentaux et à restructurer l’économie.

L’introduction d’un revenu minimum garanti vise à fournir un soutien financier essentiel aux personnes âgées de 18 à 59 ans. Le revenu minimum garanti devrait être fixé initialement à un minimum de 760 rands par personne et par mois, aligné sur le seuil de pauvreté alimentaire, et ajusté au fil du temps en fonction de la croissance économique.

La campagne pour un revenu minimum garanti vise à obtenir un engagement du gouvernement sud-africain afin de garantir à tous les individus un niveau de revenu minimum pour subvenir à leurs besoins fondamentaux et faciliter la restructuration économique.

La campagne UBIG est soutenue et approuvée par les membres de la communion : l’Église presbytérienne unie d’Afrique australe (UPCSA), l’Église réformée unie d’Afrique australe (URCSA), l’Église congrégationaliste unie d’Afrique australe (UCCSA), l’Église réformée néerlandaise d’Afrique du Sud (NGK), l’Église protestante calviniste (CPC) d’Afrique du Sud et l’Église rhénane d’Afrique du Sud (RCSA).

La CMER se félicite du soutien de l’Église méthodiste d’Afrique australe, qui a adopté une résolution sur la garantie de revenu de base, exprimant sa grande satisfaction et réaffirmant l’importance de travailler avec tous les partenaires que Dieu met à disposition.

La CMER se réjouit de travailler en partenariat avec les anglicans et les méthodistes au sein de la plateforme GRAPE pour plaider en faveur de l’UBIG en Afrique du Sud. (Traduction réalisée par DeepL)