Que ce soit de la violence ou de la complaisance silencieuse, les délégués de la CMER ont condamné toutes les formes de maltraitance basées sur l’orientation sexuelle, vendredi 7 juillet, à l’issue de l’Assemblée générale, à Leipzig.

Par Laurence Villoz

L’homosexualité est toujours illégale dans 72 pays et punissable de peine de mort dans 13 d’entre eux. Bien que l’ONU ait demandé à la communauté internationale de réagir face à la discrimination anti-gay, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et queers (LGBTQ) sont continuellement les cibles de multiples violences. Face à cette situation dramatique, les délégués de la Communion mondiale d’Eglises réformées ont condamné «tout acte de violence contre les personnes LGBTQ dans le monde» ainsi que la «complaisance à soutenir la violence par le silence», vendredi 7 juillet, lors de l’Assemblée générale à Leipzig.

Dans le cadre de cette séance de décision par rapport aux questions de politique interne et internationale, l’assemblée s’est également engagée à œuvrer pour un monde juste, libre et sécuritaire afin que toutes les personnes puissent s’y épanouir. Bien que les quelque 225 Eglises membres de la CMER réparties dans plus de 100 pays n’aient pas toutes la même vision de la sexualité, les délégués défendent avant tout «la vie en abondance pour tous et toutes». La question de la sexualité sera traitée plus en détail au mois de novembre par un groupe de consultation.

Parallèlement à la question de la violence basée sur le genre ou l’orientation sexuelle, l’assemblée s’est penchée sur 19 autres thématiques, incluant la situation en Palestine, les peuples autochtones et la violence en Amérique centrale. L’Assemblée générale de la CMER s’est déroulée du 29 juin au 7 juillet, à Leipzig. Cette rencontre a lieu tous les sept ans.