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En cette Journée internationale de la femme, le 8 mars, alors que le monde marque une nouvelle avancée dans la lutte pour l’égalité des sexes, la nécessité de lutter contre la violence et la discrimination fondées sur le sexe reste plus urgente que jamais. Les communautés religieuses, les militants et les organisations mondiales continuent de lutter contre l’injustice systémique, unis dans la conviction que la violence sexiste sous toutes ses formes est non seulement une violation des droits de l’homme, mais aussi un péché auquel il faut s’attaquer de front. Cette journée est un appel à l’action, qui souligne l’importance de la vérité, de la résilience et d’un engagement inébranlable en faveur de la justice face à l’oppression persistante.

La CMER à la Commission de la condition de la femme des Nations unies

La participation de la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER) à la 69e Commission de la condition de la femme (CSW69) aux Nations Unies, représentée par Minwoo Oh, coordinateur du programme pour la justice de genre, met la justice de genre au premier plan des discussions mondiales. Le thème des Femmes œcuméniques aux Nations Unies de cette année, « Un appel à la justice et à la joie », résonne profondément avec le mouvement en cours pour l’égalité. Enraciné dans le passage des Proverbes 21:15 (« La justice réjouit le juste, mais elle fait trembler les méchants » – Bible du Semeur), le thème met l’accent sur le lien indissociable entre la justice et la joie.

La CSW69 est particulièrement importante car elle marque le 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, un plan d’action historique pour les droits des femmes. Des représentants des États membres, des agences des Nations unies et des ONG accréditées se réuniront du 10 au 21 mars 2025 pour évaluer les progrès réalisés et tracer la voie à suivre pour l’égalité des sexes.

Une réponse prophétique à la violence sexiste

Lors du Conseil général de 2017 à Leipzig, la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER) s’est engagée à encourager un nouveau dialogue avec les partenaires œcuméniques afin de plaider en faveur de la justice de genre à la Commission de la condition de la femme des Nations unies (Action 32). Les discussions de cette année réaffirment le besoin urgent d’actions concrètes pour mettre fin à la violence de genre sous toutes ses formes.

Le monde continue de se débattre avec la guerre, les disparités économiques et la fragmentation sociale, qui ont un impact disproportionné sur les femmes et les communautés marginalisées. En réponse, des mouvements confessionnels tels que la CMER mobilisent leurs efforts pour offrir une vision prophétique, une vision qui non seulement condamne l’injustice, mais construit activement un avenir où la justice et la joie coexistent.

« Pour de nombreuses femmes dans le monde, le désespoir et la destruction de la vie sont une réalité quotidienne », a déclaré Minwoo Oh. « Les Églises réformées sont appelées à être des instruments de la paix de Dieu dans le monde en tant que sainte agitatrices et imitatrices du Christ avec compassion, juste indignation et joie. »

La joie, en tant que force de changement, n’est pas une échappatoire à la lutte, mais un engagement actif dans le combat pour l’égalité. Elle s’épanouit là où règne la justice, là où les sociétés s’efforcent de démanteler l’oppression patriarcale, la discrimination raciale et les inégalités économiques.

Intégrer la justice de genre dans le plaidoyer confessionnel pour un avenir transformé

Alors que l’Église mondiale réfléchit aux thèmes du Programme d’action de Beijing, elle le fait avec un engagement renouvelé en faveur de la justice de genre. La participation de la CMER à la CSW69 vise à insuffler des perspectives théologiques dans les discussions mondiales, en mettant l’accent sur l’interconnexion entre la justice et la joie.

Les droits des femmes sont des droits humains – un principe que les communautés religieuses doivent intégrer dans leur travail spirituel et de plaidoyer. L’appel à la justice est un appel à la droiture, et en intégrant cette éthique dans les espaces religieux, les mouvements confessionnels peuvent créer un changement transformateur.

Un appel à l’action

En cette Journée internationale de la femme, les communautés religieuses du monde entier sont invitées à s’engager dans une vision prophétique. L’appel à la justice est clair : rechercher la justice pour les opprimés, amplifier la voix des femmes et affirmer le caractère sacré de leurs expériences. Alors que la CMER se joint au dialogue de la CSW69, elle le fait avec un message joyeux, un message qui envisage un monde où la justice n’est pas une aspiration mais une réalité vécue.

Que nos actions collectives reflètent la sagesse de Proverbes 21:15 : « La justice procure la joie aux justes. » Que nos églises, mosquées, synagogues et temples deviennent des sanctuaires où la justice et la joie s’entremêlent, façonnant un avenir où tous peuvent s’épanouir.

Joignez-vous à nous dans la prière, le plaidoyer et l’action alors que nous poursuivons ce voyage sacré vers la justice et la joie.

Confessons que la violence et la discrimination sexistes sous toutes leurs formes sont des péchés (Action 32). Engageons-nous à agir en formulant une politique de justice de genre dans le ministère de notre église : transformons l’église et soyons une force pour la justice!

Lire la déclaration des Femmes œcuméniques aux Nations Unies (Traduction réalisée par DeepL)

Avec le soutien de l’Église presbytérienne (États-Unis) et du Council for World Mission (CWM).