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Vingt ans après avoir formulé pour la première fois une critique audacieuse et prophétique de l’injustice économique mondiale, la Confession d’Accra reste un appel vibrant pour les Églises qui cherchent à vivre fidèlement au milieu d’une crise climatique qui s’aggrave, des inégalités et de la violence systémique.

Cette semaine, la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER) a publié une nouvelle réflexion théologique intitulée « Accra +20 Consultation : Célébrer, confesser, s’engager – Réflexions 2025 ». Cette publication marque le vingtième anniversaire de l’adoption de la confession à Accra, au Ghana, en 2004, et renouvelle l’engagement de la famille réformée mondiale à poursuivre la justice économique, écologique et de genre comme une question fondamentale du discipulat.

« Lors de sa publication il y a vingt et un ans, la Confession d’Accra était à la fois prophétique et controversée », écrit le révérend Setri Nyomi, secrétaire général de la WCRC. « Aujourd’hui, nous vivons dans un contexte de catastrophe climatique, et la Confession d’Accra continue de dynamiser la pratique et la réflexion des Églises. »

Rédigée à l’origine à la suite d’une réflexion intense sur les impacts de la mondialisation, la confession de 2004 qualifiait le système économique néolibéral mondial d’idolâtre et de pécheresse. Elle s’appuyait sur les expériences vécues par les personnes souffrant de l’exploitation économique et de la dégradation écologique et plaçait la justice non pas comme une préoccupation secondaire, mais comme un élément central de la foi chrétienne.

Aujourd’hui, dans « Accra +20 Consultation : Celebrate, Confess, Covenant – Reflections 2025 », la CMER s’appuie sur cet héritage prophétique. La nouvelle publication rassemble des réflexions théologiques, des analyses et des témoignages provenant de toute la Communion, cherchant non seulement à commémorer, mais aussi à approfondir de manière critique les engagements de la Confession.

« Il ne s’agit pas simplement d’un anniversaire. C’est un moment de vérité », peut-on lire dans l’introduction. « Nous sommes appelés à confesser une fois de plus, non seulement les péchés du monde, mais aussi les silences de l’Église. »

Le document reconnaît les lacunes de la Confession originale, notamment en nommant les violences interdépendantes du colonialisme, du patriarcat, du racisme et de l’oppression fondée sur le genre. Il met l’Église mondiale au défi de rejeter toute complicité avec ces systèmes et d’adopter une pratique radicale et intersectionnelle de résistance.

Au cœur de cette publication se trouve une alliance renouvelée :

  • Se tenir aux côtés des personnes les plus touchées par l’injustice climatique et l’exclusion économique ;
  • Élever les voix et les théologies des communautés du Sud, des communautés autochtones et des leaders de divers genres ;
  • Remettre en question les structures impérialistes, extractives et exclusives, tant au sein de l’Église qu’à l’extérieur.

autrement », proclame le document. « Un autre monde n’est pas seulement possible, il est nécessaire, et il est en train de naître. »

« Accra +20 Consultation : Celebrate, Confess, Covenant – Reflections 2025 » est désormais disponible sur le site WCRC Resources et comprend la Confession d’Accra originale de 2004, la réflexion Accra +10 et la déclaration Accra +20 récemment publiée.

désespoir, la voix de la famille réformée est claire : la fidélité exige la justice – pour la Terre, pour les pauvres et pour tous ceux qui sont marginalisés par des systèmes de mort.
(Traduction fournie par DeepL)